samedi 18 janvier 2014

Les scientifiques atomistes sont formels, l’apocalypse est proche !



Si nous vivons aujourd’hui dans une « relative » période de paix, les technologies modernes sont telles que la situation pourrait basculer en quelques secondes. Heureusement, de nombreux garde-fous existent pour garantir une certaine protection. Tous les ans cela dit, des experts en évaluent les risques.

Depuis 1947, le Bulletin des Scientifiques Atomistes – créé par les physiciens du Projet Manhattan après les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki – publie chaque année son horloge de la fin du monde. Elle utilise l’analogie du décompte vers minuit pour dénoncer le danger qui pèse sur l’humanité du fait des menaces nucléaires, écologiques et technologiques.

Si en 1949, nous n’étions qu’à 2 minutes de l’apocalypse (date à laquelle la Russie réalisait ses premiers tests atomiques, nous sommes aujourd’hui à 23h55. « 5 minutes, c’est encore trop près », selon les experts.

En cause, une menace nucléaire toujours très présente : Chine, Inde, Pakistan, Corée du Nord, Israël, Iran, autant de pays « à risque ». Mais il y a d’autres facteurs aggravants. Les révélations d’espionnage ont par exemple entrainé une réelle instabilité politique. Le dérèglement climatique cause toujours davantage de catastrophes naturelles (Fukushima) et les innovations technologiques s’accélèrent.

Une situation critique, donc, mais qui n’est pas sans solutions. Les scientifiques atomistes proposent ainsi que les dirigeants américains et russes négocient ensemble à nouveau, que davantage de discussions internationales à vocation humanitaires sur l’arme atomique voient le jour et que les gouvernements prennent enfin de véritables mesures pour protéger notre climat et notre planète.

Un leitmotiv qui, chaque année, est diplomatiquement ignoré… 23h55 !