lundi 5 novembre 2012

Londres, Paris, Jérusalem en ordre de bataille pour une action contre la Syrie, l’Iran après les élections américaines.


Premières discussions entre Binyamin Netanyahu et le Président Francois Hollande

Le Royaume-Uni, la France et Israël ont montré, cette semaine, des signes d’alignement en vue d’une action militaire en direction de la Syrie et de l’Iran, dès que les élections présidentielles américaines s’achèveront, mardi 6 novembre, selon des sources militaires de Debkafile. Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a passé deux jours (le 31 octobre-1er novembre) à discuter avec le Président François Hollande. Alors que le Ministre de la Défense, Ehud Barak a atterrit le jour suivant à Londres, on rapportait que le Premier ministre David Cameron était dans l’attente d’un déploiement des chasseurs-bombardiers de la RAF dans le Golfe Persique.

Barak s’est envolé pour Londres, après la visite de plusieurs jours en Israël du Général américain Martin Dempsey, Président des chefs d’Etat-Major conjoints, séjour lié, sans aucun doute, aux derniers développements de la coopération américano-israélienne en vue d’une action potentielle.

Bien que le chef d’Etat-Major de l’Amérique ne peut pas dire qui sera son prochain Commandant en Chef –Barack Obama pour à nouveau quatre ans ou le Républicain Mitt Romney – il est lié par le devoir que les forces américaines au Moyen-Orient soient prêtes à toute éventualité.

Bien qu’aucun ne l’ait admis ouvertement, toutes les parties prenantes à ces consultations ont fait de leur mieux, cette semaine, pour esquisser les contours de scenarii alternatifs applicables, quel que soit le vainqueur. Le point de consensus se trouve, que ce soit avec Obama ou Romney, autour du fait que les deux crises inflammatoires au Moyen-Orient, ne peuvent plus faire l’objet d’une politique immobiliste dictée par la campagne présidentielle – et certainement pas le bain de sang syrien.

Mais la présence de milliers de combattants iraniens et du Hezbollah luttant pour Bachar Assad sur les champs de bataille de Syrie obligent les architectes des politiques occidentales à compter avec les réactions de Téhéran et de son affidée libanais, le Hezbollah, autant que celles de leurs alliés palestiniens dans la Bande de Gaza.

Les sources du renseignement militaire de Debkafile révèlent que toutes les forces américaines, britanniques et françaises qui pourraient être nécessaires à une action militaire sont déjà sur place au Moyen-Orient et dans le Golfe Persique, alors que les forces de Défense d’Israël sont sur le pied de guerre. Ils attendent les ordres de se mettre en mouvement après qu’on leur ait dit quelle direction emprunter – la Syrie ou l’Iran.

Les forces américaine – les unités de frappe aérienne, navale et terrestre – sont concentrées dans l’Ile de Socotra sur la Mer Rouge et l’île de Masirah à Oman, dans le Golfe Persique. Depuis la mi-octobre, Washington a maintenu des unités des opérations spéciales et anti-aériennes supplémentaires en Turquie, Jordanie et en Israël. La Grande-Bretagne et la France ont massé des forces aériennes, navales et des opérations spéciales sur la grande base navale de Port Zayed et les installations d’Al Dhafra- toutes deux aux Emirats Arabes Unis. Une escadrille de chasseurs-bombardiers français est, également, parquée sur la base aérienne de Tabuk, en Arabie Saoudite. Lire la suite...

Source: http://www.debka.com/article/22495/London-Paris-Jerusalem-line-up-for-post-US-vote-action-on-Syria-Iran- Via lessakele.over-blog.fr