mercredi 29 février 2012

Le Détroit d’Ormuz

Le Détroit d’Ormuz

L’Europe, l’Iran et les prophéties bibliques prennent vie dans le détroit d’Ormuz ! Les tensions actuelles dans le Golfe Persique fournissent un aperçu de l’imminence d’un grand conflit.

Par Brad Macdonald – Le 26 janvier 2012

Trente-quatre miles. C’est la largeur du détroit d’Ormuz, la voie navigable stratégique qui sépare l’Iran et la péninsule arabique à travers laquelle circule 40% du commerce pétrolier mondial par voie maritime. En ce moment, les événements dans ce minuscule passage menacent de transformer le malaise économique mondial en une importante calamité, et très probablement de déclencher une guerre majeure.

Bien qu’il soit reconnu depuis longtemps comme un point de discorde entre l’Iran et l’Occident, le détroit d’Ormuz est devenu plus préoccupant ces dernières semaines. Le mois dernier, l’Iran a effectué un exercice naval de dix jours dans un tronçon de 1200 miles carrés du Golfe Persique, y compris le détroit d’Ormuz. Beaucoup de politiciens iraniens ont rapidement admis que les exercices étaient moins pour démontrer la puissance que de démontrer la capacité de l’Iran à provoquer un chaos mondial en fermant le passage clé.

« Bientôt, nous allons effectuer des manœuvres militaires sur la façon de fermer le détroit d’Ormuz », a déclaré un membre de la Commission de la sécurité nationale du parlement iranien, Parviz Sarvari, le 12 décembre. « Si le monde veut rendre la région non sécuritaire, nous allons rendre le monde non sécuritaire. » Isa Ja’fari, un autre politicien, a fait des remarques similaires devant le parlement iranien le 18 décembre. « Si un embargo pétrolier est initié contre l’Iran, nous ne permettrons pas à un seul baril de pétrole de passer par ici en direction des pays belligérants », a-t-il dit. « L’Amérique doit savoir que le goulot énergétique mondial, le détroit d’Ormuz, est entre nos mains. »

Selon plusieurs responsables iraniens, la politique de l’État est maintenant de fermer le détroit, si l’Iran est attaqué.

Naturellement, les récents exercices navals, avec les vantardises des politiciens iraniens, ont attiré l’attention du monde entier. Quelques jours après que l’Iran ait mené ses jeux de guerre, Israël et les États-Unis ont annoncé qu’ils avaient décidé de reporter « Défi Austère », un grand exercice militaire conjoint prévu pour se dérouler dans la région en mai. Cette semaine, le Trésor américain a déclaré des sanctions contre la Banque Tejarat, la troisième plus grande banque de l’Iran.

Mais la réponse la plus remarquable est venue d’Europe. Lundi, les 27 membres de l’Union Européenne ont convenu de refuser toutes les importations de pétrole en provenance de l’Iran, notamment le pétrole brut et les produits pétroliers et pétrochimiques. En outre, l’Union Européenne a annoncé une série de restrictions financières envers Téhéran, y compris le gel des avoirs détenus en Europe par la banque centrale de l’Iran.
L’Europe avait déjà mis en œuvre des sanctions sur l’Iran auparavant, mais jamais comme celles-ci. Ce sont de loin les sanctions les plus difficiles que l’Europe ait infligées. À la suite de l’annonce de lundi, la Russie a violemment critiqué l’Union Européenne pour avoir pris une décision qui ne fera qu’empirer le problème. La Chine continue de rejeter les sanctions. Pendant ce temps, l’Inde a déclaré vouloir profiter pleinement des prix à la baisse que l’Iran demandera maintenant pour son pétrole et en achètera autant que possible. La mise en œuvre des sanctions n’a pas été une décision facile, ou populaire.

Bien sûr, il reste à voir si l’Union Européenne restera unie et forte. Les sanctions ne seront pas pleinement mises en œuvre avant le premier juillet, et la décision sera réévaluée en mai – cela pour laisser le temps à la Grèce, entre autres, de trouver de nouveaux partenaires, elle qui en a déjà plein les bras avec la crise d’austérité que lui impose la Troïka. Pourtant, l’Union Européenne a clairement amené sa ténacité à un niveau supérieur et a démontré être prête à confronter l’Iran plus directement.

Cela révèle également que c’était l’Union Européenne, et non les membres individuels, qui a annoncé cet embargo. L’Union Européenne, au moins dans ce cas, semble avoir une seule politique étrangère unifiée.

L’Iran en a pris connaissance également, et a commencé à diriger ses critiques vers l’Europe, en plus des États-Unis. S’exprimant sur la télévision d’État, le porte-parole du Ministère des affaires étrangères de l’Iran, Ramin Mehmanparast, a rejeté les sanctions de l’Union Européenne comme une « guerre psychologique », et a averti que l’imposition de sanctions « n’empêcherait pas notre nation d’obtenir ses droits ». Le Vice-ministre des affaires étrangères, Abbas Araqchi, a averti que plus de sanctions seraient imposées, « plus il y aurait d’obstacles à résolution des problèmes ».

Plutôt que de faire des compromis ou de capituler, il semble que Téhéran soit prêt à défier l’Europe et les États-Unis. L’Iran a également déclaré avoir prévu une autre ronde de jeux de guerre dans le détroit d’Ormuz, le mois prochain. Pendant ce temps, dimanche, le porte-avions USS Abraham Lincoln, avec des navires de guerre de la France et du Royaume-Uni, ont pénétré dans le Golfe Persique. Les deux parties semblent foncer droit l’un vers l’autre, et aucun ne semble prêt à dévier de sa course.

Le consensus parmi les analystes est que la raison et la logique prévaudront. Beaucoup affirment que l’Iran, qui est nettement moins bien équipé en personnels et en armement, va reculer et qu’un plus grand conflit sera évité. Dans une pièce théâtrale bien orchestrée, cette semaine, le PDG de Stratfor, George Friedman, a expliqué que les États-Unis et l’Iran en arriveront probablement à une sorte d’accord, un accord qui impliquerait un retrait des États-Unis du Moyen-Orient en échange d’une politique étrangère de l’Iran plus conciliante.

Ce sont des arguments rationnels. Et il est possible, voire probable, qu’à court terme une sorte d’arrangement politique sera atteint, ce qui diffusera la tension. Cependant, nous devons faire attention de ne pas rejeter ces événements comme simplement géopolitiques. La vérité est qu’aucune réconciliation ou « politique » ne conciliera jamais les différences fondamentales entre l’Iran et l’Occident.

L’Iran est dirigé par des islamistes radicaux, des hommes qui veulent annihiler l’Occident et, ensuite, établir un califat islamique mondial. Pour ces hommes, les négociations et les compromis ne sont qu’un moyen d’arriver à cette fin. Les gestes conciliants ne sont pas de vraies actions pour arriver à la paix. Au contraire, chacune de ces actions est calculée pour faire avancer la « grande cause ». Lorsque les conditions sont bonnes, lorsque les bénéfices de la confrontation l’emportent sur les coûts, ils amèneront la confrontation au niveau supérieur.

Comprendre cette réalité exige une compréhension de base de la nature humaine. Un petit aperçu de l’histoire aide également. Beaucoup de tyrans du passé, que ce soit Hitler, ou les rois médiévaux, ou les seigneurs de guerre africains, ont joué les jeux de la politique en faisant des promesses, en faisant des compromis, en donnant du terrain, tout simplement pour gagner du temps. Puis, quand le moment était propice, quand les militaires étaient prêts, quand les fortifications étaient assurées, quand l’alliance était en place, ils ont remplacé la diplomatie par la destruction.

En plus de l’histoire et de la nature humaine, un autre atout essentiel donne un aperçu de l’escalade des tensions dans le détroit d’Ormuz. Ici, nous trouvons qu’il est impossible de regarder les événements qui se déroulent dans le Golfe Persique et de ne pas voir la prophétie de Daniel 11. Au verset 40, Dieu dit par son prophète que, « Au temps de la fin, le roi du midi se heurtera contre lui. Et le roi du septentrion fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires. » Remarquez bien que cet événement se produit au « temps de la fin », dans les jours juste avant la seconde venue du Christ.

Ensuite, considérez les participants de cet affrontement. Ils sont le « roi du sud », les armées de l’Islam radical dirigées par l’Iran, et le « roi du nord », les armées d’une Europe unifiée dirigées par l’Allemagne.

Remarquez bien le mot « heurter » dans Daniel 11:40. En hébreu, ce mot veut dire pousser contre, ou faire la guerre. Réfléchissez au programme iranien d’armes nucléaires, à sa menace de fermer le détroit d’Ormuz, à son soutien au terrorisme en Israël et partout dans le monde. L’objectif principal de la politique étrangère de l’Iran est de « heurter » et de provoquer, d’aggraver et d’enrager.

Cette prophétie a été écrite il y a 2500 ans, et elle décrit parfaitement la situation actuelle dans le Golfe Persique.

Daniel 11:40 dit que le « roi du nord » va réagir, et éventuellement avec une puissance effrayante. Nous commençons à avoir un aperçu de la manière par laquelle cela va se passer. Lundi, l’Europe est devenue plus dure avec l’Iran comme jamais auparavant. En se basant sur la prophétie de Daniel, attendez-vous à ce que l’Europe devienne encore plus dure et plus conflictuelle envers l’Iran.

Continuez à surveiller le détroit d’Ormuz. Et n’oubliez pas que les tensions entre l’Iran et l’Europe sont plus que géopolitiques. Elles sont un aperçu de la prophétie de Daniel 11:40 !

Source:
http://www.thetrumpet.com/9042.7833.0.0/middle-east/iran/europe-iran-and-bible-prophecy-come-alive-in-the-strait-of-hormuz



Traduit par Oscar Blais
Europe, Iran and Bible Prophecy Come Alive in the Strait of Hormuz! - Columns - theTrumpet.com by th

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The current tension in the Persian Gulf provides a glimpse into the larger conflict looming.